Bonjour !
Retour rapide avec une nouvelle pochette en broderie Hardanger. Une technique que j’aime toujours autant, qui demande une certaine concentration mais qui donne de bons résultats assez rapidement (du moins pour de la broderie main :p).
Retour rapide avec une nouvelle pochette en broderie Hardanger. Une technique que j’aime toujours autant, qui demande une certaine concentration mais qui donne de bons résultats assez rapidement (du moins pour de la broderie main :p).
Après quelques années à abandonner et reprendre cet ouvrage, le voici terminé … Il sera passer entre mes mains pendant que je traversais différents états d’esprits, et a évolué en terme de couleur, de composition et de points en fonction de ceux ci. La broderie en point de noeud, épaisse et chaleureuse, prend racine dans un support encore vierge. Des montagnes, des déserts, des forêts se dessinent, dévorent la surface et lui donnent vie. A moins que ce ne soit un petit animal, un insecte, une entité colorée en train de naître …
A suivre.
Vous êtes dans un atelier de couture. Des patrons sont suspendus sur les murs ou posés sur les tables. Des lignes rouges, vertes, bleues et noires se mélangent, se perdent sur cette fine feuille. Les mains agiles manient les aiguilles, les épingles et les stylos pour transformer cette délicate structure. D’un coup de pistolet les courbes naissent, le patronage se termine. D’autres mains attendent, stylo bic agrippé, que l’idée vienne se poser sur ce carnet. Tout ce précipite, se perd, se confond, la pression de la précision est à son comble. Les gens s’agitent et réfléchissent, le papier est froissé, déchiré, l’idée est jetée, recommencée. La pédale de la machine à coudre est activée, les bobines de fil tournent à s’en briser, pourtant la régularité est toujours de mise. Une toile est mise en volume, moulée directement sur le mannequin. Les plis, les pinces, donnent vie à cette forme préalablement plane. Doucement, l’atelier se concentre sur ses objectifs.
L’univers de l’atelier me fascine. Ce lieu dans lequel travaillent les artisans, les ouvriers, les artistes, regorge de vie. C’est l’endroit où la recherche se profile, avec comme objectif la création. Cette recherche est invisible à l’oeil de l’observateur, devant la création finie. Pourtant elle est complexe, et se décline en une multitude d’étapes. Je m’intéresse à ces étapes pour créer des textiles, ayant pour objectif de mettre en avant toute cette phase de recherche. Je m’inspire ainsi des matériaux, des outils, mais aussi des comportements propre à la recherche : l’erreur, le doute, ainsi que les actions qui lui sont propre comme le moulage, le griffonnage, la correction.
Le shibori est une technique de teinture japonaise qui permet de faire des motifs en réserve. La réserve est obtenue par un jeu de préparation subtil composé de nœuds, de pliages ou de coutures. Les « objets » ainsi obtenu vont être passés dans la teinture, puis … tadaa ! Quand on enlève touuut le travail de préparation, on obtient de jolis motifs ! Mais aussi des smocks, si on laisse suffisamment sécher la teinture avant d’enlever le tout.
Voila donc le résultat d’un dur labeur, une partie est obtenue grâce à un pliage en forme de grue, l’autre partie smockée est obtenue par de toute petites coutures.
Partant du sol, grimpant des pieds jusqu’à la tête, nos idées nous traversent, nous transcendent … L’esprit s’évade, et le réel disparaît, le fil qui nous accroche à l’éveil n’est plus qu’une ombre subtile s’amenuisant à mesure que la lumière disparaît …
Le Canours est un homme fictif, icône musicale d’un monde comme le notre. C’est à la fois un acteur, un compositeur et un chanteur. Il est simple, et arrive à faire rêver son auditoire avec des paroles tirées d’un univers enfantin.